Soupe de rougets thaïe |
Vous vous souvenez peut-être de la soupe thaïe de poulet et crevettes que je vous proposée il y a quelques temps, séduisante et légère… Cette soupe de rougets thaïlandaise est dans le même registre mais encore plus charmante je trouve, les parfums et l’alchimie aigre-douce encore plus présents. Bref nous avons été conquis en une seconde en plus c’est ultra léger (un bouillon :-), parfait pour commencer un repas (ou pour un dîner light).
Et c’est si simple et rapide à préparer qu’on aurait tort de passer à côté surtout si on aime ces saveurs un peu lointaines.
Toute la magie réside dans l’assaisonnement du bouillon : des herbes, des parfums, du piment… Comme toujours la liste semble longue mais en général on a presque tout sous la main, c’est des ingrédients que l’on trouve facilement.
Ensuite c’est le tour du poisson qui plonge dans ce bouillon aigre-doux et à la fin on y ajoute la note acidulée du citron vert et des crudités pour la texture.
Une soupe zen et unique.
Soupe de rougets thaïlandaise |
Soupe de rougets aigre-douce thaïlandaise (pour 4 personnes)
Pour le bouillon :
- 300 g d’os de viande de poulet (même des restes de rôti ou bien, à défaut, des ailes) ou bien 5 sachet de bouillon de volaille Ariaké ou, vraiment à défaut un ou deux cubes de bouillon de volaille de qualité (mais ce sera moins délicat en goût, on sentira moins le poisson)
- 4 feuilles de combava ou lime kaffir (en grande surface rayon du monde, certaines épiceries fines ou épiceries asiatiques)
- 2 échalotes ciselées
- 2 gousses d’ail coupées en morceaux
- 2 à 3 cm de galanga (magasio bio ou exotique) ou 2 cm de gingembre frais, tous coupés en petits morceaux
- 2 càs de sauce nuoc-mâm
- 2 tiges de citronnelle coupées en rondelles (2 càs environ)
- 1 à 2 càs de sucre de palme (ou de sucre de canne blond)
- 1 càc ou 1 càs (selon les goûts) de sauce au piment (grande surface, épiceries asiatiques)
- 1 piment oiseau
- 1 botte de coriandre fraîche
Pour la garniture :
- 8 filets de rougets (frais ou congelés)
- 6 à 8 tomates cerise
- le vert de trois oignons nouveau (que la partie plus près de l’oignon) ou bien 1 botte de ciboulette thaïe (il y en aura plus)
- 2 citrons verts
1. Préparer le bouillon. Dans une casserole mettre tous les ingrédients du bouillon et la moitié de la coriandre. Couvrir d’eau (autour de 2,5-3 l) et porter à frémissement (pas de gros bouillon) pendant 30 minutes environ puis filtrer (au tamis, chinois…) le tout.
2. Pendant ce temps effeuiller le reste de coriandre et hacher la ciboulette. Couper en deux ou en quatre les tomates.
3. Remettre la soupe dans la casserole, y placer les filets de rougets et laisser cuire à frémissement (attention à ne pas faire bouillir fort pour éviter que le poisson se défasse) pendant 2 minutes environ. Servir chaud avec la coriandre, la ciboulette, les tomates et le jus de citron. Si ce n’est pas assez salé, ajouter un peu de sauce nuoc-mâm.
Conseils :
– Vous pouvez préparer le bouillon à l’avance (le matin pour le soir). Par contre ne cuisez le poisson qu’au dernier moment (et prolongez de deux minutes si il est congelé).
– Cette soupe est très bonne chaude mais aussi tiède
– Pour gagner du temps ou si vous souhaitez improviser la soupe avec ce que vous avez sous la main, comme indiqué vous pouvez utiliser des sachets de bouillon (j’ai aussi testé avec ceux d’Ariaké et c’est impeccable). Dans ce cas mettez tous les ingrédients dans la casserole ainsi que l’eau (un peu moins autour de 2l-2,5 l après ce la dépend des goûts bien sûr), portez à frémissement puis éteignez et mettez-y les sachets. Laissez infuser 10 minutes puis filtrer le tout.
– J’aime beaucoup cette version avec les rougets mais vous pouvez remplacer par un autre poisson délicat (et blanc) ou même des crevettes par exemple
– Vous pouvez aussi rajouter ou remplacer les crudités avec des champignons de Paris, des carottes….
– La soupe est à la fois aigre-douce et un peu piquante, très séduisante et stimulante. Si vous souhaitez éviter le côté pimenté, ajoutez moins de sauce au piment et pas de piment oiseau.
– En principe pour le bouillon il faudrait utiliser les racines du bouquet de coriandre mais je sais qu’il est difficile de les trouver ici (hors épiceries asiatiques avec produits frais)
– La recette est inspirée, avec quelques petites modifications, d’un joli livre dont je vous ai déjà parlé, que je trouve réussi et inspirant :Thaïlande de Thomas Feller
Voilà un bouillon plein de saveurs comme je les aime !
La deuxième photo est extraordinaire. Bravo.