Connaissez-vous les différences entre un repas italien et un repas français ? Je vous en livre sept, clin d’oeil au jeu des sept différences pour rester dans la légèreté et s’amuser. Histoire de ne pas faire de faux pas ou bien de rire lors du dîner avec les amis (vous avez des indications sur ce qu’il ne faudrait pas faire ;-). La pasta, le plateau de fromage, combien de plats, les desserts… vous saurez tout ! Bien sûr, après, il y a mille et une nuances, nous pourrions en parler pendant des heures.
Cela fait plus de 16 ans que je vis en France et, même si ces différences je les ai perçues dès mon enfance lors de voyages chez mes grand-parents français ou chez mes oncles, je les vis tous les jours avec mes amis français ici (et je leur fais découvrir la cuisine italienne). Voici donc quelques éléments flagrants.
1. La salade avant ou après ?
En France :
- la salade peut très bien faire office d’entrée, on commence en légèreté, avec des légumes… Ma mamie par exemple, préparait toujours une salade de légumes (crus ou cuits) en entrée.
- elle peut être servie en accompagnement avec le plat principal ou à côté du fromage
- elle peut même devenir un plat unique (avec des petits plus : fromage, viande, saumon fumé…) gourmand
À ne pas faire : oublier l’entrée avant le plat
En Italie :
C’est par définition un accompagnement, souvent simple et légère elle est servie avec le plat principal : de la viande ou du poisson. Pas de salade donc en antipasto (sauf si un peu riche voir plus bas), éventuellement que des crudités avec une sauce à l’huile.
À ne pas faire : servir une salade verte en entrée 😉
2. L’apéro !
Grand moment, l’apéro ou l’aperitivo… et là-dessus vu qu’il est très répandu et relativement moderne (à l’exception de certaines villes du Nord comme Turin, Milan ou Venise où le concept était là… accompagné d’alcool bien sûr, il y a plus d’un siècle).
En Italie
En principe il devrait mettre en appétit mais il devient souvent si généreux qu’il peut faire office d’apéritif dînatoire. On y trouve des bouchées, des tartines, des trucs frits délicieux (et élaborés) comme des arancini, des boulettes de viande ou des boulettes de poisson, du poisson cru ou frits, des rustici (mini brioches salées, pizzette…), des mini omelettes…
En France
Le concept est proche, souvent plus simple (et léger ?) moins élaboré…et avec des influences de la cuisine du monde. Tartinades, bouchées, gougères, crackers, verrines… parfois des mini quiches
3. Le nombre de plats 3 ou 5 ? La structure des repas
Structure du repas en Italie :
Antipasto, primo, secondo e dolce… au menu
- antipasto (entrée ou apéritif selon la forme et le genre) : l’éventail est vraiment immense, il peut devenir presque un repas en soi selon la générosité de l’hôte et la complexité. Des fruits de mer sautés, des tartes salées, des bruschetta, des crostinis, des brioches salées, des fritures, des légumes marinés, des légumineuses en salade, du fromage, de la charcuterie, des omelettes, des mini bouchées, tartinades…
- primo : premier plat (service) qui peut prendre la forme d’un plat de pâtes, un risotto, des gnocchi ou une soupe ou de la polenta
- secondo : le plat principal constitué généralement de viande (sautée, rôtie…) ou de poisson (rôti ou mijoté)
- contorno : c’est l’accompagnement du plat, les légumes ne manquent jamais à l’appel. Salade, légumes mijotés ou rôti… ou des pommes de terre. Mais vous n’y trouverez jamais des pâtes (oh sacrilège !) ni de riz.
- frutta : en général la fin du repas se termine avec un fruit (frais ou cuit)…
- et un dessert (dolce) si c’est un jour spécial : dimanche, fêtes, une invitation. Autrement il est absent. Il peut s’agir d’une crème (dolce al cucchiaio), d’un entremets, d’une tarte, d’une glace, d’un gâteau…
Structure du repas en France
Entrée, plat et dessert au menu
- Entrée ou hors d’oeuvre (chaud ou froid) : crudité, légumes cuits avec vinaigrette ou mayonnaise, fruits de mer, quiche, feuilletés, soufflé, soupes…
- Plat principal : de viande ou de poisson servi avec des féculent (pommes de terre, riz, très souvent ou des pâtes souvent fraîches d’ailleurs) ou bien des légumes crus (salade) ou cuits (haricots verts, ratatouille…)
- Plateau de fromage : composé de plusieurs fromage de lait différents vache, brebis, chèvres, plus ou moins affinés (il y a toujours des fromages plus frais et d’autres plus affinés)
- Dessert et/ou fruit : tarte, entremets, crèmes, fruits cuits ou salade de fruits, glace avec un gâteau..
La pasta et le plat principal en Italie
Comme vous pouvez imaginer (ce n’est pas qu’un cliché !) la pasta est un grand amour italien, consommé plus que la pizza qui elle, reste occasionnelle, lié au week-end, à un moment convivial en pizzeria ou au restaurant avec les famille et les amis.
C’est le primo piatto par excellence juste avant le plat de résistance. Mais désormais dans nos familles modernes ;-), les pâtes au quotidien sont souvent le plat unique/principal (et c’est devenu ainsi chez moi sauf lors des repas de fêtes). Comme souvent désormais en France (il suffit de penser aux lasagnes). Et sans entrer dans les détails (ce n’est pas le thème et j’ai écris tout un livre sur cela 😉 il y a bien sûr les sauces qui s’associent aux pâtes.
À ne pas faire : servir les pâtes à côté d’un plat de viande ou de poisson en guise d’accompagnement. Servir des pâtes non assaisonnées (bien blanches et collées 😉
Le plateau de fromage ? Le rôle du fromage ?
En Italie
Traditionnellement il n’existe pas 😉 On vous servira tout au plus du fromage en antipasto (entrée) à côté de charcuterie, salade de légumes rôtis… mais vous en trouvez parfois dans certains restaurant gastronomiques servis avec une petite confiture.
Le fromage est servi en petites quantités sui le repas est assez léger et en général le fromage est très présent comme ingrédient cuisiné.
En France
C’est un peu le moment très attendu du repas, où l’on a presque plus faim mais les papilles sont en éveil, on envie de gourmandise, de saveurs typées, variées de douceur et d’onctuosité. Et souvent il peut remplacer le dessert pour les becs salés. Sans compter que l’on peut dîner avec juste un plateau de fromage du bon pain et vin.
À ne pas faire : oublier le plateau de fromage (ou en tous cas ne pas le proposer, cela m’est arrivé plusieurs fois 😉
Les fruits et les légumes
Contrairement aux clichés “la cuisine italienne est principalement une cuisine de pâtes et pizza ;-)”, les légumes et les fruits sont extrêmement présents, tout le temps, en grande quantité et variété (un pays de nombres potagers et de vergers plus que de pâturages ou de cultivation de céréales, géographie oblige). Nombre de mets sont végétariens par essence. Quand j’ai commencé à cuisiner en Italie, et en m’inspirant beaucoup de ce que je dégustais à la maison, autour de moi et du magazine La cucina italiana (qui était une référence depuis des décennies), je cuisinais énormément de légumes. Tous les plats étaient accompagnés de légumes, les entrées étaient légumières et parfois même des plats principaux contenaient surtout des légumes. Cette empreinte m’est restée. Les fruits aussi sont très présents : en fin de repas et au goûter notamment.
À ne pas faire en Italie : servir le plat principal sans accompagnement voire au moins deux types de légumes (crus et cuits).
Dolci et desserts
En Italie :
Comme je vous disais le gâteau ou dessert en fin de repas est plutôt exceptionnel. On en consomme moins, on vous sers au quotidien plutôt un fruit de saison cru ou cuit ou une salade de fruits (macedonia) ou éventuellement une glace. Les gâteaux, biscuits… sont réservé plus souvent au goûter (surtout celui des enfants, les adultes moins). Par exemple on ne vous servira pas un yaourt ou du fromage blanc en guise de dessert (encore moins avec du muesli, cela ferait effet petit déjeuner 😉
Les italiens, à quelques exceptions, sont surtout des becs salés, c’est là qu’ils donnent le meilleur je trouve. La pâtisserie a été longtemps quelque chose de rare, précieux, apanage de l’aristocratie (tout au plus les autres mangeaient des gâteaux aux fruits du verger ou des biscuits simples et secs) et influencée par celle française (encore aujourd’hui) mais aussi plus de l’Europe de l’Est pour tout ce qui est boulange et viennoiserie.
On trouve beaucoup de pâtisseries traditionnelles (je vous en ai présentées des centaines sur le blog) souvent simples (comme le tiramisù ou la panna cotta) ou plus élaborées (et sucrées) selon les occasions. Les italiens y sont attachés et c’est leur point de repère. On trouve bien sûr des pâtisseries plus innovantes ou contemporaines mais c’est moins répandu qu’en France.
À ne pas faire : servir un yaourt ou du fromage blanc en fin de repas. Ou un cappuccino 😉
En France :
La plupart du temps, on termine presque toujours le repas par un petit dessert, la touche de douceur qui complète les saveurs et fait plaisir. Il peut être simple et léger (laitage, crème, fruits…) ou une mini pâtisserie. Difficile d’imaginer un repas sans cette note finale.
En passant, pour moi c’est le règne incontesté de la haute pâtisserie. Beaucoup d’innovation, de subtilité, de côté téméraire et surtout de finesse.
À ne pas faire : oublier la petite douceur en fin de repas
Voilà voilà… et vous qu’avez-vous remarqué de différent, avez-vous des histoire amusantes autour de ça ?
ah ah j’ai bien ri en te lisant , le tableau de la cuisine francaise correspond à peu près à cela
tu as oublié le sacro saint beefsteak frites francais , à moins que les habitudes aient changé…
, en France les goûts pour les légumes sont relativement récents , chez moi les légumes étaient toujours présents à chaque repas mais loin d’être le cas chez d’autres familles. on ignorait par exemple la charcuterie , complètement inconnue chez moi et ailleurs toujours présente au début du repas
ah le petit dessert cher aux francais ! il y a sûrement peu de familles où il n’y ait pas de yaourts en dessert !
Merci Anne pour le message !
Oui c’est vrai j’ai oublié le steak frites et la charcuterie (je n’y pense pas sauf quand j’ai des invités et encore 😉
Belle journée !
Tutto molto interessante! Per quanto riguarda le abitudini italiane, confermo tutto quello che hai scritto. Anch’io ho iniziato a cucinare sul serio seguendo la Cucina Italiana, che ancora compro, e le ricette con le verdure sono davvero tante e gustose! Forse si potrebbe aggiungere che il dolce viene spesso rimandato alla “merenda”, a metà pomeriggio si mangia ancora qualcosa e di solito è un gelato o uno yogurt o una fetta di torta….
Grazie per tutte queste belle informazioni!
Grazie Ileana! Si è vero, il dolce è molto più merendoso, l’ho aggiunto 😉
A presto
mais non, ça c’était quand j’étais gosse, vraies frites , steak, 1 fois par semaine, désormais c’est frites surgelées…bbeeuuaarrkkk…plutôt manger de bonnes pâtes…!……savez vous que les patates destinées à êtres surgelées sont traitées pendant toute leur vie…y compris pour avoir une teneur en eau constante….
😉
Sympa cette comparaison… moi, j’étais perdue pour le choix des plats quand j’étais en Italie… devant la carte du restaurant…
Pour répondre au commentaire d’Anne, je ne mange jamais de yaourt mais ce doit être une exception, tout comme ma mère…
Il me semble que les heures des repas diffèrent aussi.
En Sardaigne, si je me souviens bien, les repas ne se prenaient pas à la même heure.
Merci Valérie pour les souvenirs !
Oui le yaourt ou du fromage blanc (même au bistrot)
Pour les horaires, cela dépend énormément des régions (au Nord c’est 12-13h et au sud 14h voire jusqu’à 15h 😉
Belle journée !
Bonjour Edda, merci pour cet article ! En fait, je ne connais personne qui propose des yaourts en fin de repas en France ! mais, il est vrai que pour les gens qui n’aiment pas le fromage sec, il est souvent proposé du fromage blanc faisselle, servi avec du sucre ou un coulis.
Merci pour toutes ces bonnes recettes en tout cas et j’attends avec impatience de retourner en Italie, déguster votre splendide cuisine !
Bonjour Françoise,
Merci ! Oui pour le yaourt des dizaines de familles pour ma part, je parle ici de repas à la maison du quotidien, plus intime, pas de fête. Et pour le fromage blanc (nature ou avec des fruits) il est proposé presque toujours dans certains bistrots ou les endroits où l’on déjeune vite ou à emporter (en Italie jamais). Le laitage est toujours bienvenu si l’on souhaite rester léger.
La faisselle c’est déjà plus raffiné, à la maison on n’en m’a jamais proposé 😉
Belle journée !
C’est sans doute régional pour la faisselle, chaque région ayant son “fromage frais” local en général on privilégiera celui ci plutôt que l”‘exotique” de l’autre bout de la France souvent moins qualitatif…
Pour les becs salés, le fromage blanc en entrée avec de l’échalote, des herbes… c’est encore meilleur qu’au dessert (même si le nom -cervelle de canut- n’est pas très appétissant) !
Oui (et j’aime beaucoup !)… ainsi que la cervelle de canut, finalement j’ai beaucoup d’affinité avec les laitages en entrée avec des herbes 😉
Bonne soirée !
Ho adorato questa tua deliziosa riflessione / guida ben sottolineata dalle belle foto!Inoltre e’completamente esaustiva , per giunta . Cara Edda , ogni tuo post fa centro , sei fantastica ! Un caro saluto dall’Italia dall’estremo lembo nord orientale .
Grazie di cuore Ambra, sei adorabile !!
A presto e un bacione
Bonjour,
Merci pour votre magnifique blog qui constitue pour moi une mine d’informations!
En France, je ne suis pas tout à fait d’accord avec la structure du repas telle qu’elle vous la présentez, le plat principal n’est pas uniquement constitué de viande ou de poisson, ces derniers sont toujours servis avec un accompagnement de légumes ou pâtes ou riz…Vous ne le mentionnez pas !
Merci beaucoup pour vos mots !
Oui j’ai simplement oublié de préciser l’accompagnement oups avec le plat (j’en ai parlé sur les salades mais pas après), c’est rajouté.
Bonne journée
Bonjour Edda
Peux-tu ajouter avec le plat principal, en France, les accompagnements féculents et ou légumes.
Merci pour ces petits rappels gastronomiques
Bonne fin de journée
Bonjour Sarton,
Oui je l’ai oublié (et c’est si évident !) rajouté 😉
Merci à vous et belle journée
Je me souviens d’avoir aidé des touristes italiens, qui ne parlaient pas Français, dans un restaurant italien à Paris (en même temps, ils n’avaient qu’à aller manger local…). Ils étaient abasourdis de voir que les plats de viande étaient servis avec des pâtes. Et le serveur (qui n’était pas plus italien que moi) a été à son tour stupéfait de les voir commander des pâtes puis une escalope…
😉 merci pour le message !
Intéressant … :-))
merci 😉
Bonjour, tout à fait passionnante, cette comparaison ! Juste une petite réserve, question : la place incontournable du pain à table pour les Français. Qu’en est-il chez les Italiens ?
Merci Catherine ! Oui vous avez raison, je n’y ai pas pensé sur le moment, je vais le rajouter. Beaucoup moins présent à la table d’un italien notamment s’il y a la pasta ou le risotto (souvent servi à côté, de moins bonne qualité, il se doit d’être présent mais moins important 😉
Et pourtant, les restaurants italiens nous font d’office payer pour le “pane e cupierto”!
Je crois ne pas avoir compris la pertinence de l’observation… 😉
Je suis mariée avec un italien et c’est vrai qu’au début de notre fréquentation quand on allait manger chez mes beaux parents j’étais surprise de voir les spaghettis en entrée puis le plat de viande et celui des légumes, après fromage et les fruits. Maintenant s’il n’y avait plus les spaghettis en entrée cela me manquerai. Merci pour ce post très intéressant.
Merci Chiara pour le retour d’expérience 😉
Bonne nuit
Chez ma nonna jamais un repas sans la pasta en primo piatto. Recette simple, tentée de multiples fois sans jamais réussir à obtenir la même saveur! Et ensuite très souvent le ragu ou le poulet à la tomate. Comme elle aimait à dire “une petite feuille de salade avec, ça réveille l estomac ” 😄
Mes meilleurs oyveburs restent ces beignets de fleur de courgettes, les aubergines frites, les saucisses à l huile!
Merci Auré pour les superbes souvenirs gourmands !!
J’aurais aimé lire ça avant mon premier resto en Italie. 😄 c’était à Florence, j’avais commandé des pâtes (un peu au hasard parce que tout était en italien… forcément) en m’attendant à avoir un gros plats de pâtes (type plat unique comme en France). J’ai eu 5 raviolis, délicieux, mais qui ne m’ont guère rassasiée. Je n’ai rien osé commander d’autre, mais j’en ai conclu que les italiens n’avaient pas un gros appétit !
Ah ah merci Laure vous m’avez fait rire !! Oui en plus les ravioli surtout si maison ne sont pas servis par dizaines 😉
Belle journée
ah oui moi aussi , surprise à Sienne : 5 raviolis ( délicieux ) au fond d’une assiette creuse !
😉
Merci.. Cela m ‘évoque un souvenir.. La première fois que j’ ai invité mes beaux parents.. En 1988..j’avais préparé une tomate moza mais avec une vinaigrette.. Grimace du beau père :vous avez de l’huile d’olive ? Puis j’avais préparé un boeuf bourguignon servi avec des…. Pates !! Re grimace….. Mais depuis ça s’ est arrangé et ils m’o t souvent réclamé ce plat !
Merci pour le joli souvenir, trop mignon… en plus le repas devait être super bon 🙂
À bientôt
Je n’ai pas trouvé le bouton “J’aime”, mais j’ai aimé 🙂
Je découvre votre blog. Je n’ai jamais cuisiné de ma vie. Même des pâtes, c’était trop me demander. Puis est arrivé le 12 mars 2020… Le 11 mars, j’avais prévu le coup: j’avais acheté 3 énormes paquets de croquettes pour le chat, du vin à ne plus savoir qu’en faire, les énormes oeufs de Pâques italiens chez Castroni, une dizaine de cartouches de cigarettes et j’étais contente de moi. Et le 12, j’ai regardé mon garde-manger. Vide! Pas moyen d’aller alla trattoria sottocasa, tout était fermé, pire que pendant Ferragosto. Je me suis précipitée chez l’alimentari du coin, en panique totale. J’en pleurais presque. Le proprio n’en revenait pas qu’une Française admette ouvertement qu’elle n’y connaissait rien en cuisine et qu’il devait m’aider. Cela fait une année que je cuisine maintenant, uniquement italien, vu que je n’y connais rien en cuisine française, et votre blog est un plaisir à lire. Merci.
Un grand merci Cat pour le récit, les tranches de vie et pour le sourire ! Les occasions de la vie… et bravo pour vous être lancée, la cuisine fait beaucoup de bien de tous points de vues 🙂
Belle soirée !
lol, j ai bien aimé l histoire du plateau de fromage! ça c est une religion en France mdr 😄 avec le ptit verre de vin qui va avec 😋
moi la première. Je ne savais pas que les italiens mangeaient peu de desserts ou alors très occasionnel. perso j adore la cuisine italienne
j aimerais bien y retourner un jour
Bonjour Edda ! Je retiens surtout que nous sommes toutes et tous de sacrés gourmands !!! Question : quel est le plat présenté dans ton billet avec le petit poulet ??? Belle journée ensoleillée !
Oui oui 🙂 C’est du poulet rôti à la sauce moutarde https://www.undejeunerdesoleil.com/2017/03/poulet-ou-coquelet-roti-sauce-moutarde.html
Merci à toi aussi !
Merci ! Je vais de ce pas me prendre des coquelets.
😉
Une très bonne idée cet article. Je suis italo-suisse et je me rappelle de vacances à Nice de m’être retrouvée à côté d’un couple italien très perturbé par la carte qui m’a demandé de l’aide et qui, comble de la chance pour eux, ont découvert que je parlais italien. Il y a une chose que j’aimerais rajouter. Je suis originaire des Pouilles, de la province de Lecce, et à la fin du repas en même temps ou même avant les fruits, on sert des verdures crues comme de la chicorée catalogne, des cocomettis, du céleri-branche, etc. Mais j’imagine qu’il y a des petites spécificités dans toutes les régions.
Merci beaucoup pour le message !!
Oui pour les crudité c’est très très spécifique (et rare ;-), ici l’article est plus générique.
Belle journée !
Merci pour cet article et pour toutes vos recettes qui m’accompagnent et dont certaines sont devenus des classiques dans notre famille végétarienne. Ce qui m’a étonnée en Italie c’est aussi la différence avec nos petits-déjeuners. Je logeais chez des amis qui mangeaient des biscuits et cela m’avait vraiment étonnée.
Un grand merci à vous Virginie pour le message adorable !
Oui le petit déjeuner (même si désormais cela s’est beaucoup uniformisé) c’est encore un autre thème, ici j’ai parlé des repas 😉
Belle journée !
Sympa comme article. Contorno que ce soit salade ou légumes sont servis sans assaisonnement mais on vous apporte huile d’olive vignaire et sel. Pas de vinaigrette déjà mise à l’avance 🙂
Merci. Pour le contorno je ne suis pas tout à fait d’accord. Les légumes cuits sont toujours assaisonnés (sautés, à l’agro ou autre) et en principe la salade aussi notamment à la maison… on ne sert pas une salade non assaisonnée à ses convives (chose qui m’est par contre arrivée en France avec des feuilles non coupées énormes 😉 !
Dans certaines trattoria (mais pas dans un bon restaurant par exemple où tout est bien condito) on apporte souvent de quoi assaisonner la salade selon les goûts personnels de chacun. Personnellement je trouve ça un peu “cheap” mais c’est vrai que cela permet d’adapter selon les goûts et éviter des faux pas.
Bonne fin de journée !
Bien sûr, c’est “craignos” une salade non assaisonnée. Cependant je préfère qu’on me laisse faire ma sauce salade plutôt que de me servir presque constamment et même en Provence, une vinaigrette sans huile d’olive !
Merci pour ces explications.
Je comprends mieux 😉 Après comme partout c’est toujours différent selon les endroits : à la maison, au restaurant, au bistrot…
ah Bon ??cheap comme tu dis une salade (pas forcément verte )que chacun assaisonne comme il veut ?? tu me fais rire parce que nous faisons cela ts les jours , je vais dire cela à mon mari , il va rire parce il mangeait ainsi chez ses parents . Chez nous on est un peu maniaque , il y en a qui préfèrent l’huile d’olive , moi du colza bio , les vinaigres pareil , moutarde ou pas moutarde etc
C’est une question de tradition et de pensée (personnellement je trouve ça neutre, ça ne me gêne pas, au contraire, souvent je préfère assaisonner 😉 : l’idée est celle “la personne n’a pas pris le soin de le faire donc de s’occuper de l’autre” (comme on ne vous servira pas des pâtes non assaisonnées).
Après, chez ma mamie et ma tante aussi c’était comme ça depuis toute petite. Et surtout, comme chez toi, si chacun à ses goût, c’est génial que vous puissiez garder cette liberté.
Bonne journée
Super article pour une Italienne comme moi, en France depuis 60 ans, et mariée avec un Ch’ti. Du coup j’ai mis en sourdine mes préférences d’origine, car si je sers des pâtes plus d’une fois par semaine, c’est beaucoup, en revanche je pourrais faire midi et soir des patates, tous les jours, qu’il ne serait pas choqué. Alors je fais un mélange des 2 cuisines, comme une pizza au Maroilles ou un Tiramisù aux Spéculoos, et tout le monde est content. Nous avons une chance énorme de pouvoir concilier ces 2 merveilleuses cuisines 😄 merci Edda !
Merci merci Senez pour le message !!
Merci Edda pour ce joli comparatif ! Il est vrai que petite, nous avions presque tous les jours l entrée (salade verte 😬), le plat avec les légumes, le fromage !!! Et bien sûr le dessert qui était souvent en semaine un fruit ! Maintenant je garde cela pour les repas de fêtes ! Au quotidien c est plat unique mais le fromage et le dessert sont toujours là !😉😬
Merci pour le message ! Nous aussi c’est la plupart du temps un plat unique avec au moins deux types de légumes et un fruit à la fin.
Bonne journée !
Bonjour Edda,
Je vous remercie de tout cœur pour votre partage. Je viens de faire les escalopes milanaises, un délice.
J’ai déjà fait la pizza, la pâte était réussie.
Pleine réussite à vous
😘
Merci à vous Mangrolia, ravie !
Bonne soirée